RE 2020
Publié le 02 Janvier 2022
La Réglementation Environnementale 2020 (RE 2020) appliquée depuis le 1er janvier 2022 a pour objectif d’améliorer les performances énergétiques des bâtiments ainsi que l’impact carbone de leur construction et de leur consommation énergétique. Qui plus est que 25% des bâtiments de 2050 ne sont pas encore construits. Et que le secteur du bâtiment représente environ 25% des émissions de carbone nationales.
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Les bâtiments neufs doivent donc respecter la réglementation environnementale en vigueur basée sur plusieurs critères :
Le Bbio est un nombre qui prend en compte la capacité du bâtiment à limiter l’utilisation d’énergie pour chauffer, refroidir (systématiquement calculée avec la RE2020) et éclairer le bâtiment. Il ne prend pas en compte les équipements du bâtiment.
Depuis la RE2020, la mobilité des habitants des logements collectifs est prise en compte (assesseur, escalator, éclairage, ventilation des parties communes et parking…).
Le Bbio est calculé en prenant en compte la zone géographique et l’altitude du bâtiment ainsi un projet réalisé à Nancy ou Metz, n'aura pas les mêmes besoins bio climatiques comparé à un projet à TOULON dans le Var, que sa surface habitable, mais aussi les caractéristiques et dimensions des matériaux de construction utilisés ainsi que de l’étanchéité à l’air du bâtiment. La valeur du Bbio doit être inférieure à une valeur maximale.
De plus, pour que le Bbio soit conforme, le bâtiment doit posséder au mois 1/6 de sa surface habitable en surface vitrée afin d’assurer un bon éclairage artificiel. Il doit également produire de l’énergie renouvelable.
Les ponts thermiques détectés sur la modélisation doivent être traités afin d’être minimisés.
La valeur du Bbio est calculée à l’aide de la formule suivante :
Bbioprojet = [5 x besoin d’éclairage (en kWh) + 2 x besoin thermique (en kWh) ] x [ Mbaltitude + Mbgéo + Mbsurface ] < Bbiomax
Les valeurs des Bbio changeront progressivement (2022, 2025, 2028, 2030) pour atteindre en 2030, 70% de la valeur de Bbio de la RT 2012. A noter que la valeur du Bbio est modulée en fonction des zones chaudes ou en fonction des bâtiments (80% de la valeur de Bbio de la RT 2012 pour les maisons individuelles < 70m² ou pour les logements collectifs < 500m²).
Le DH est une valeur à ne pas dépasser afin d’assurer un confort d’été lors des fortes chaleurs. Il comptabilise la durée des degrés supérieurs à 30°C le jour et 28°C la nuit, sans faire recourt à un climatiseur lors d’une canicule de 25 jours.
Ainsi, si la température de l’habitation, le jour, est de 32°C pendant 5 heures, il est compté (32°C -30°C) x 5 heures = 10 DH.
Les seuils bas et max fixés sont les suivants, ils peuvent varier en fonction de la zone géographique du bâtiment.
DH bas = 350 °C.h
DH max = 1250 à 1850 °C.h
Le maître d’ouvrage doit faire faire une étude de faisabilité technico-économique. Cette étude s’appliquera dans un 1er temps uniquement aux logements collectifs. Cette obligation prendra fin le 1er janvier 2025. A noter que les maisons individuelles ne sont pas soumises à cette étude du fait qu’elles répondent déjà à des réglementations très strictes au niveau des énergies renouvelables.
En revanche, les bâtiments de bureaux et d’enseignement primaire et secondaire seront soumis à cette réglementation dans un 2ième temps (date non communiquée).
L’étude de faisabilité technico-économique a pour objectif de comparer au minimum 4 systèmes énergétiques différents pour la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire (ECS). Cela a pour objectif de mieux choisir les systèmes énergétiques en étant informé sur le long terme des aspects économiques en énergie donc en coût de certains systèmes, mais aussi en tenant compte de leur impact environnemental. Le but étant de montrer que les systèmes ayant un meilleur impact sur l’environnement ne sont pas plus onéreux à long terme.
Les données ci-dessous sont demandées pour que l’étude de faisabilité soit correcte.
Établir entre les 4 systèmes, les différences de :
Les données ci-dessous sont optionnelles :
Le Cep représente la consommation annuelle en énergie surfacique théorique du bâtiment (en kWhep/m²/an). Le Cep prend en compte les besoins de chauffage et de rafraîchissement ainsi que de la production d’eau chaude sanitaire, de l’éclairage et de la ventilation.
La valeur du Cep varie en fonction de la surface vitrée, du positionnement des fenêtres, de l’orientation du bâtiment, des machines thermiques utilisées, des matériaux de construction et de l’étanchéité à l’air du bâtiment…
La valeur du Cep ne doit pas dépasser une valeur seuil propre à chaque bâtiment.
Le Cep,nr permet de connaître la part de consommation d’énergie renouvelable et non renouvelable dans le bâtiment.
Plus d'informations sur le site du gouvernement ICI
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française : QBE
QUALIBAT INFILTROMÉTRIE numéro 8711 et QUALIBAT Vérifications et mesures des systèmes de ventilation 8741